CO2 et réchauffement

  Un fondamental : les combustibles fossiles et le  CO2, :

Faut-il craindre un manque d’énergie fossile ? Parler « de pic pétrolier » ? Lutter contre les gaz de schiste à cause de la pollution liée à leur extraction ?

La réponse est NON !

Que ce soit pour le pétole, le gaz ou le charbon … la notion de « pics » est une absurdité  !

Le danger, n’est pas dans le risque de manque de combustibles fossiles carbonées mais dans l’utilisation des combustibles déjà trouvés.

Il faut cesser le plus rapidement possible d’utiliser des combustibles fossiles carboné car l’atmosphère contient déjà trop de gaz carbonique.

Nous consommons une énorme quantité de combustibles fossiles produisant du gaz carbonique (CO2, dioxyde de carbone). Il n’est pas certain mais possible que nous ayons déjà dépassé un point de non retour, c’est-à-dire que des rétroactions « naturelles » amplifient le réchauffement climatique dû au départ à nos émissions de CO2. Il serait sage que dès à présent on ait pour objectif de se passer totalement des combustibles fossiles carbonés.

La combustion de la moitie de ce qu’il est possible d’extraire des gisements déjà identifiés suffirait à bouleverser très profondément la terre entière.

Ceci conduit à traiter autrement deux (parmi d’autres) sujets connexes :

Le « pic pétrolier » (gaz et charbon inclus) est une absurdité car il a pour présupposé que la seule limite à nos émissions de CO2 est due à la quantité disponible de « pétrole » (de gaz et de charbon…) alors que l’effet de serre nous oblige à ne pas consommer la moitié des combustibles déjà accessibles.
Dire qu’il faut moins consommer de combustibles fossiles parce qu’on va en manquer est une absurdité : c’est faux et en plus cela induit l’idée qu’il est bon de chercher encore et toujours des combustibles fossiles pour éloigner le manque le plus tard possible.

Les gaz de schiste : le problème n’est pas de discuter sur les pollutions liées à la fracturation. Accepter de discuter des techniques d’extraction c’est se faire rouler dans la farine par de soi disant expert  car même s’il n’y avait aucune pollutions liées à l’extraction il faudrait laisser le gaz où il est. Il y a déjà trop de gisements de combustibles fossiles disponibles. Le problème n’est pas d’extraire plus, mais d’extraire moins.

Non aux gaz de schiste, bien sur, mais parce qu’on doit donc cesser immédiatement toute recherche de tout combustible fossile, que ce soit du gaz du pétrole ou du charbon.

– L’exploitation du charbon doit être stoppée de toute urgence car pour obtenir la même quantité d’énergie la combustion du charbon émet  2 fois plus de CO2 que celle du gaz méthane.

La question fondamentale découlant de ce constat est celle du refus de la recherche de nouveaux gisements.

Mais ce refus de rechercher de nouveaux gisements ne doit pas permettre que les rentes de situation déjà existantes dans les gisements en exploitation soient maintenues en l’état, voire aggravées.

D’où la nécessité d’une gestion au niveau mondial d’une ressource dont l’utilisation met en jeux les conditions de vie sur la terre entière.

Il est clair que cette démarche nécessaire et urgente pour les combustibles fossiles carbonés conduit à un questionnement sur la gestion des ressources sur notre planète,  depuis toutes les ressources minières jusqu’au ressources agricoles en passant par les ressources halieutiques.