La toute première chose qui sauterait aux yeux dans le cadre du changement social serait la disparition de la propagande publicitaire des marchands dans l’espace public
Mais cette propagande remonte loin car depuis bien longtemps les dominants de tout bords ont compris l’intérêt qu’ils avaient à s’approprier l’espace public.
Ceci a donné naissance à des édifices traduisant cet intérêt :
d’où une abondance de Palais (satisfaisant aussi d’autres « besoins ») de temples, de basiliques, d’arènes, de théâtres « antiques » etc etc
Pour les religieux chrétiens ça s’est traduit par des édifices munis de clocher. Ces édifices était construits au centre du village, mais devaient être visibles de très loin.
D’où les clochers qui ont 2 rôles :
1 – Grande hauteur permettant d’être visibles de très loin, induisant l’empreinte visuelle chrétienne sur les manants.
2 – La grande hauteur associée à de grosses cloches permettait d’être entendu très loin. Ainsi par son empreinte sonore, le clergé pouvait rythmer la vie des manants. Cela allait de la vie quotidienne avec les mâtines ou l’angélus (« immortalisé » par Millet dans les années 1850, c’est dire la durée de la soumission à l’église …) à des « évènements » comme les baptêmes, les mariages, les décès …
Pour les religieux musulmans ça s’est traduit par des mosquées avec des minarets où peuvent être hurlés les appels à la prière avec une grosse touche de « modernité » liée à de « féroces » amplis. Pour l’instant c’est très limité en France, mais ce n’est pas le cas en Afrique. Y compris en pleine nuit !
Bien sûr il est logique que des adeptes d’une religion puissent avoir des lieux de culte. Mais pour cela, il n’est nullement nécessaire d’imposer leur présence visuelle et sonore dans l’espace public.
Ceci dit, et les religieux l’ont bien compris, il va être difficile, voire parfois impossible de revenir sur l’existence de structures visant à donner une emprise religieuse sur la société.
Il serait difficile pas exemple de raser « Notre dame de Paris » en alléguant que c’est un édifice religieux, ce qui est factuel.
à suivre …